Du 13 au 30 avril 2016
Bruxelles
Coder et décoder la frontière à l’aube du 21ème siècle est un événement au croisement de l’art, de la recherche et de la pratique. Articulant une exposition et un colloque international, il accueillera à la faculté d’Architecture, à la faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’Université Libre de Bruxelles et au siège de l’Organisation mondiale des douanes des chercheurs, des artistes et des experts qui discuteront de la technologisation croissante du contrôle des personnes, des marchandises ou des capitaux qui franchissent les frontières.
A l’instar des événements précédents organisés par l’antiAtlas des frontières, ce colloque/exposition propose un véritable décloisonnement entre les champs de la connaissance, de la création, et de la pratique. En offrant différents niveaux de lecture et de participation, il s’ouvre au-delà du monde universitaire, politique et professionnel pour toucher le grand public.
L’appel à projet concerne l’exposition qui se tiendra du 13 au 30 avril à L’Espace Architecture La Cambre Horta sur le site Flagey de l’Université Libre de Bruxelles.
Les commissaires d’exposition et le comité scientifique et artistique sont à la recherche d’œuvres diverses (net.art, installations, vidéos, documentaires, jeux vidéo, œuvres plastiques…) qui rendent compte des processus liés à la technologisation du contrôle aux frontières, qu’il porte sur les personnes, les marchandises ou les capitaux. Depuis les vingt dernières années, de nombreux acteurs (chercheurs, journalistes, travailleurs et activistes d’ONG, élus politiques, employées des administrations nationales et des organisations internationales, etc.) observent, documentent, étudient et parfois dénoncent la technologisation du contrôle des frontières. Aux pratiques de contrôle traditionnelles s’ajoute, outre la militarisation de la frontière, le déploiement de technologies de plus en plus sophistiquées (biométrie, robots, murs, systèmes de surveillance intégrés, prospection de données ou data mining, big data, etc.) aux frontières des États pour contrôler les mouvements de populations, de marchandises, de capitaux et d’information. L’examen de cet intense déploiement technologique tend généralement à séparer l’analyse selon les objets de contrôle : les personnes, les marchandises, les capitaux. Il convient cependant de se poser la question de l’éventuelle circulation et transfert des connaissances et des techniques d’un de ces objets à l’autre. Quel que soit l’objet, l’analyse du contrôle aux frontières est soumis aux mêmes questionnement relatifs : efficacité, « fraude », détournement.
*
* *
Date limite de réception des dossiers : 15 janvier 2016
Date de sélection des œuvres par le comité scientifique et artistique : 30 janvier 2016
Les projets sont à envoyer sous forme de dossier (pdf), comprenant une présentation du projet et des visuels, à l’adresse suivante : antiatlas.contact@gmail.com
L’antiAtlas n’est pas en mesure de financer la production de nouvelles œuvres mais les projets sélectionnés recevront 500€ pour les droits de diffusion.
Le site de l’antiAtlas : www.antiatlas.net
Commissariat d’exposition : Isabelle Arvers (antiAtlas, Kareron) et Nathalie Levy (ULB)
Communication : Myriam Boyer (antiAtlas, Kareron)
Comité d’organisation
Andrea Rea (ULB), Thomas Cantens (OMD, antiAtlas), Patricia Revesz (OMD), Cédric Parizot (IREMAM, CNRS/Aix Marseille Université, antiAtlas), Anne Laure Amilhat-Szary (PACTE, CNRS/Universités de Grenoble, antiAtlas), Jean Cristofol (Ecole supérieure d’art d’Aix-en-Provence, antiAtlas), Federica Infantino (ULB, antiAtlas), Julien Jeandesboz (ULB), Antoine Vion (LEST, CNRS/Aix Marseille Université)
Comité scientifique
Anne Laure Amilhat-Szary (PACTE, CNRS/Universités de Grenoble, antiAtlas), Didier Bigo (King’s College), Thomas Cantens (Organisation mondiale des douanes/ antiAtlas), Jean Cristofol (École supérieure d’art d’Aix-en-Provence, antiAtlas), Federica Infantino (ULB, antiAtlas), Dirk Jacobs (ULB), Julien Jeandesboz (ULB), Christian Olsson (ULB), Cédric Parizot (IREMAM, Aix Marseille), Andrea Rea (ULB), Patricia Revesz (OMD), Antoine Vion (LEST, Université Aix Marseille)
Partenaires
Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’Université Libre de Bruxelles, Group for Research on Ethnic Relations, Migration & Equality (GERME), l’Organisation Mondiale des Douanes, l’antiAtlas des frontières, l’Institut de Recherches et d’études sur le Monde Arabe et Musulman (CNRS/Aix Marseille Université), le projet LabexMed (Aix Marseille université, Fondation A*midex), le Laboratoire Méditerranéen de Sociologie (CNRS/Aix Marseille Université), le Laboratoire d’Économie et de Sociologie du Travail (CNRS/Aix Marseille Université), PACTE (CNRS/Universités de Grenoble), Kareron et l’École supérieure d’Art d’Aix en Provence
Partager :