ATELIER THÉÂTRE ET TÉLÉPRÉSENCE

JULIEN BRUN / CIE INSANË (CHE)

Salle Galilée + EESI Angoulême // entrée libre sur réservation au 05 49 50 33 08

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Théâtre et téléprésence: connecter des lieux, des acteurs, et problématique de mise en scène.

Cet atelier abordera les problématiques spécifiques de la mise en scène théâtrale avec un dispositif de téléprésence (utilisation d’une application libre de type web RTC: appear.in).

Appear.in est un outil collaboratif qui permet de créer en un clin d’oeil des vidéoconférences à partir d’un simple navigateur.

Appear.in est outils de vidéoconférence dont l’utilisation reste très accessible.

Il est possible d’interconnecter jusqu’à 8 lieux en simultanée. Pour cet atelier le Lieu multiple sera en lien vidéo et audio avec l’eesi d’Angoulème. La salle Galilée du Lieu multiple est une black box de 280M2 équipée en très haut débit (40 méga symétrique), en informatique et dispositifs audiiovisuels performants (vidéo, son, application pour le montage (Final Cut), pour le mapping (Modul8 et MadMapper) matériel de diffusion…).

Une équipe compétente (technique, code et logistique) est impliquée sur le déroulé du projet et à l’écoute de l’équipe pédagogique, ainsi que des étudiants. L’objectif est de favoriser le bon déroulé et dans de très bonnes conditions.

5 jours de workshop du lundi 26 au vendredi 30 janvier 2015

A cette occasion le Lieu multiple propose un travail avec Julien Brun, metteur en scène de théâtre qui s’est illustré par son adaptation de « Dieu est un DJ » de Falk Richter jouée en simultané par deux acteurs, l’un à Montréal et l’autre à Genève.

Julien est déjà venu animer 5 ateliers au Lieu multiple depuis 2010 dans ce domaine. L’objectif est de sensibiliser les étudiants de théâtre, mais également ceux de l’image (réalisation, cadrage, mapping, montage), du son et même des data à ces possibilités qui au delà des outils déterminent des contenus, des usages et des pratiques artistiques. Le développement de l’esprit critique restera au centre des enjeux qui vont se révéler lors de ces jours.

Il sera donc question d’approche artistiques, de recherches liées à la mise en scéne, mais également de principe d’appropriation autorisé par ces pratiques (comment et pourquoi utiliser ces outils). La prise en compte des aspects concernant la présence (corporéité, kinesthésie…) sera forcement présente, puisque la téléprésence interroge implicitement cette question de la présence dans l’espace théâtrale, mais également pour toute approche de performance, d’installation partagées.

Organisation du workshop

Pour cette session, toujours en relation avec Jean-Pierre Berthomier (CRR), le texte de Thibault Fayner « Le camp des malheureux » servira de base pour ce travail à distance en relation avec Hervé Jolly, enseignant à l’EESI, et ses étudiants sur le site d’Angoulême.

http://thibaultfayner.theatre-contemporain.net/

 

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Au total 8 étudiants du CRR sont présent (premières et deuxièmes année C.E.P.I.T: Cycle d’Enseignement Professionnel Initial (2 ans) préparant au D.N.O.P (Diplôme National d’Orientation Professionnel).) répartis avec 6 sur Poitiers et 6 à Angoulême. Symétriquement 4 étudiants de l’ eesi seront à Poitiers et 5  à Angoulême). Un des objectifs est de permettre un travail d’échange cohérent et fructueux entre ces groupes théâtre et ceux de « l’image ». La question de la présence restera omniprésente dans la proposition entre les deux jeux.

 

 

 

 

 

Le lundi 26: journée de préparation au Lieu multiple avec l’ensemble des étudiants théâtre, suite au week-end dédié à l’approche théorique autour de la téléprésence (présentation d’œuvres,  de projets, du travail de Julien autour de « Dieu est un DJ de Richter en téléprésence), Julien commence le travail avec un dispositif de projection d’image.

Il est a noter que malgré un temps de préparation technique conséquent à ce niveau, des problèmes techniques sont apparus (inévitables, comme l’ expérience nous l’a déjà montré) dans le cas présent, au niveau du driver son de la carte. Cela met en évidence le rôle et la compétence des « régisseurs numériques » qui doivent garder leur « sang froid » et faire preuve de leur savoir faire en toutes circonstances. Ce qui n’est pas toujours évident! (merci à Michel (Canuel) et Olivier (Naudin). Ces aspects techniques intriqués au choix des outils sont forcement fragiles et nécessitent une maitrise de haut niveau (signal numérique, vidéo, son, data et maitrise du code pour la compilation des applications). Dès la matinée du mardi les premiers exercices en téléprésence se mettent en place.

Mardi 27:  présentation de l’ensemble des étudiants en mode visio entre Poitiers et Angoulême et présentation des motivations et interrogations concernant ce workshop. De manière logique, ces étudiants s’interroge sur le contenu de celui-ci, certains ont une idée assez précise de ce qu’il compte faire, mais ne savent pas forcement comment cela va s’organiser sur place et entre les deux lieux.

3 groupes de travail sont créés et dispose de 1h30 chacun pour tester sa proposition de base. Cela implique de prendre en compte le respect d’un timing imposé dans le cadre de cet exercice préliminaire.

Mercredi 28: En matinée, le groupe deux peaufine son approche de mise en scène et cela donne les premiers frottements sur le rapport de consigne de mise en scène et du rapport au texte pour des étudiants eesi à Angoulême qui sont plus dans une sensibilité art visuel et art contemporain. Cela fait ressortir la valeur de ce workshop comme espace de négociation et également l’idée de la nécessité de prise en compte d’approche d’un workshop où le texte est le point de départ et d’un workshop où l’image (l’approche plastique) serait le point de départ. La confrontation de ces deux ateliers donnant la possibilité de sentir les deux caractéristiques à l’intérieur de ces cheminements forcement distincts. Une telle proposition permettrait d’envisager une comparaison esthétique dans un territoire qui fait réagir les savoirs faire spécifiques et les sensibilités des groupes théâtre et art visuel de manière alternative, mais néanmoins partagée.

Cet état reste encore une hypothèse future pour une approche workshop qui intègre l’ensemble des complexités soulevées. Cela peut être une des pistes à explorer dans le futur en terme d’organisation pédagogique, de mode de partenariat et de logistique.Cela devra intégrer les contraintes techniques (type d’applications, intégrer les régisseurs numériques dans la boucle) et le cahier des charges temporels qui sont deux critères important dans la matérialisation des propositions.

En début d’après midi, les participants ont pu assister à deux mini conférences (dans le planétarium de l’EMF) de 14h à 15h:

-Fréderic Curien (espaces sonores et musicaux) qui a fait un retour historique sur la téléprésence et une approche de la présence dans le contexte du numérique.

Athanassios Evanghelou, (histoire et théories des médias) a présenté une approche philosophique de la présence (le lieu de la téléprésence et la notion de non-lieu)

Ensuite les étudiants ont pu continuer leur travail de recherche, toujours dans un respect de concertation.

La fin de l’après midi a donné lieu à un bilan entre les équipes pédagogiques de Poitiers (Julien Brun, Hervé Jolly et Patrick Tréguer) et Angoulème (Frédéric Curien et Jean Pierre Berthomier). Cette réunion a permis de faire le point sur les différents aspects de la journée et de préparer la journée du jeudi.

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En coproduction avec le département théâtre du Conservatoire à Rayonnement Régional de Poitiers, l’École Européenne Supérieure de l’Iimage (EESI) d’Angoulême

www.insan-e.net

Posted by ptreguer