Ven 15 à 18h

Nanosciences et création

Conférence

À l’Espace Mendès France, organisée par le Lieu multiple secteur création numérique de l’Espace Mendès France, en relation avec le centre d’art  Rurart dans le cadre de l’exposition « Le meilleur des mondes » d’Olga Kisseleva, du 30 septembre au 19 décembre 2010.

Entrée libre

En présence de Margherita Balzerani, curatrice et critique d’art, directrice artistique d’Atopic Festival, Niki Baccile, chercheur au CNRS, et Olga Kisseleva, artiste et professeur au département “arts et sciences de l’art” de l’université de Paris-Sorbonne.

Que sont les nanosciences ? Quels artistes s’y sont confrontés ? Cette conférence propose de faire un point global autour du nano-art avec les témoignages d’artistes et de critiques d’art qui ont participé à construire ce mouvement.
Cette rencontre donnera également une vision d’ensemble, mais pas exhaustive, de ce que les nanosciences représentent aujourd’hui, avec des exemples de nanomatériaux (ferrofluides, polymères, auto-cicatrisants…).

La présence d’Olga Kisseleva ouvre des pistes de réflexion sur les nouvelles frontières du rapport arts et sciences.

 

Niki Baccile est chercheur CNRS depuis novembre 2008 dans l’équipe Matériaux Sol-Gel et Résonance Magnétique Nucléaire au sein du Laboratoire de Chimie de la Matière Condensée de Paris (Université Pierre et Marie curie, CNRS, Collège de France).
Il effectue sa formation universitaire à l’Université de Padoue (Italie) pour ensuite préparer et obtenir son doctorat en chimie des matériaux à l’Université Pierre et Marie Curie en 2006. Il poursuit sa carrière avec deux post-doctorats, le premier à l’Institut Charles Gerhardt (Montpellier) et le deuxième à l’Institut Max-Planck (Berlin, Allemagne).
Ses travaux se concentrent sur la synthèse et la caractérisation structurale de matériaux structurés à l’échelle nanoscopique obtenus à partir de ressources renouvelables. Il s’intéresse depuis plusieurs années à l’influence du domaine des nanosciences en art contemporain. En novembre 2009, il organise une journée de rencontres entre chimistes des matériaux, artistes et critiques d’art. Le contenu de la journée peut être visionné sur le site : http://nanosciences-art.dr2.cnrs.fr/index.html

 

Le projet OpenLab

Depuis plusieurs mois, la société civile non-scientifique s’intéresse de manière de plus en plus importante aux enjeux des nanosciences. Des débats publics sont organisés et de nombreux intellectuels se penchent sur les différents enjeux que les nanosciences provoquent.

Le projet OpenLAB se situe dans le contexte très général de vulgarisation des nanosciences en société et du débat en cours. En particulier, il se concentre sur l’apport, souvent mis à l’écart par les non-spécialistes, de la Chimie aux nanosciences. Il vise à impliquer l’Art Contemporain, dans ses formes les plus variées, comme aide à l’expression, au transfert de connaissances et catalyseur au débat. L’ouverture des laboratoires, d’où le nom du projet OpenLAB, est un point essentiel synonyme d’envie de communication et de transparence. L’ « ouverture » reste le seul moyen de communiquer de manière efficace sur une thématique aussi complexe et controversée. Cinq laboratoires en chimie et nanosciences sont transformés en résidence pour 5 artistes contemporains sur une période de 4 mois.

Du point de vue de la création artistique, ce projet offre un nombre important de perspectives nouvelles dans le domaine de la Chimie et en relation avec les nanosciences. Des concepts aux techniques de synthèse, des nouveaux matériaux à la modélisation tout en passant par des étapes d’interdisciplinarité entre Chimie/Biologie/Physique, une palette infinie de possibilités s’ouvre à l’artiste.

 

Margherita Balzerani, est curateur et critique d’art, spécialisée dans le détournement esthétique des jeux vidéo et des mondes virtuels dans l’art contemporain.
Après une maîtrise en histoire de l’art à l’Université de Rome La Sapienza, elle a effectué une année d’études à l’Université de Paris IV Sorbonne où elle a commencé à se passionner pour l’étude des relations existantes entre les jeux vidéo et l’art contemporain. Rentrée à Rome elle a obtenu un diplôme de DEA.
Elle a travaillé entre 2002-2007 au sein du Département de l’Action Culturelle du Palais de Tokyo, site de création contemporaine de Paris. Passionnée de jeux vidéo elle est chargée de la préfiguration en 2009 de l’antenne du Palais de Tokyo sur Second Life.
Entre 2008 et 2010 Directrice Adjointe de l’Ecole de Manga Eurasiam-Paris. Coordination et suivi des projets de publication (Kana, Kaze, Pika, Tonkam, Humanoïdes Associés, etc.)
et Responsable de la communication et de l’événementiels. Directrice Artistique du Reality Festival 2008, le premier Festival international d’art
spécialement dédié aux réalités virtuelles. Directrice Artistique de l’ATOPIC Festival 2009, qui a eu lieu à Paris entre le 29 octobre et le 4 novembre 2009. Elle travaille actuellement
à la mise en place de la deuxième édition de l’ATOPIC Festival 2010 qui aura lieu à la Cité des Sciences, la Géode et au 104 à Paris entre le 6 et le 20 novembre 2010.

Auteur de nombreux articles sur des artistes contemporains : Maurizio Cattelan, Bruno
Peinado, Chen Zhen, Daniel Pflumm, Dominique Gonzalez-Foester, Mathieu Briand,
Thomas Hirshhorn, Nari Ward, Kolkoz, Martin Le Chevalier, Tobias Bernstrup, Le Cercle
Ramo Nash, elle est actuellement rédactrice de la rubrique INTERARTIF pour Amusement
Magazine. Membre active de l’O.M.N.S.H., Observatoire des Mondes Numériques en
Sciences Humaines, elle termine une Thèse de Doctorat en cotutelle entre La Sorbonne
et l’Université de Rome La Sapienza, ayant comme titre : «Les enjeux esthétiques des jeux
vidéo et leur influence sur la création artistique contemporaine».

Posted by Lieu multiple

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