Rencontre avec François Serre, professeur au Lycée Polyvalent de l’Image et du Son à Angoulême (BTS SON du LISA) et Mick Martin, régisseur son au Théâtre Scène Nationale de Poitiers.

[audio:http://audios.ccsti.eu/confs2008/2008-03-27_techniciens_du_son.MP3]
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Cette rencontre est l’occasion de présenter les possibilités en terme d’emplois dans les domaines du travail du son.
Les domaines d’offres d’emploi sont multiples et parfois difficile à

cerner, au delà des métiers du cinéma, de l’audiovisuel, de la radio et

du spectacle vivant
Archivage sonore, web-radio, formation et d’éducation à la matière sonore, création sonore, exposition muséographique, exposition d’oeuvres sonores, diffusion sur le Web, constituent également de nouvelles pistes.
Quelles possibilités sont offertes réellement par l’omniprésence du son numérique et de « l’accessibilité » économique des matériels actuels?
Les témo

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ignages et présentations des 2 acteurs présents permettront de mieux cerner les réalités de terrain.
L’occasion d’aborder également les aspects spécifiques de la production et du travail sur plateau (spectacle vivant), qui aideront le public présent à être éclairé quant à son choix de formation et de parcours professionnel.

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Le son : quelles formations ? :
Seule une formation solide, un apprentissage suivi et un esprit créatif peuvent permettre de faire de sa passion un métier. Ces impératifs sont à la base des programmes de formation et les lieux de formation.
Les programmes s’appuient généralement sur des techniques d’enseignement novatrices, un matériel de pointe et des programmes performants et ciblés. Mais il reste utile de mettre à disposition
des étudiants des possibilités de réseau et de passerelles pour leur recherche d’emploi et les contacts avec les acteurs de l’industrie, du tissus de la production.
-Etre autodidacte ; est encore envisageable ?
-Le son dans le spectacle vivant ? :
Le régisseur son : « un métier avec des oreilles ? »
-ses missions au sein d’une équipe qui travaille pour le spectacle vivant
-son profil
-les compétences requises
-Mais aussi les contraintes
– Quels débouchés actuellement et dans les années à venir ?-Présentation d’expériences régionales.micro01
Contacts :
Christine Guitton : christine.guitton@emf.ccsti.eu
Patrick Treguer: patrick.treguer@emf.ccsti.eu
Espace Mendès France: 05.49.50.33.08

Synthèse de la rencontre

Comment les intervenants en sont-ils venus à travailler dans le son ?

Mick Martin et François Serre sont venus au son par la musique, l’un pratiquait la guitare, l’autre la trompette.

L’apprentissage sur le terrain est-il toujours d’actualité ?

Selon François Serre, professeur au Lycée Polyvalent de l’Image et du Son à Angoulême (BTS SON du LISA), à présent, il est nécessaire d’avoir un bon niveau d’études scientifiques. L’apprentissage sur le tas est très rare aujourd’hui car les filières se sont stabilisées. Il ne pense plus possible la formation sur le tas.

Mick Martin a eu un parcours atypique, il a appris son métier sur le tas mais il a consolidé ses connaissances par des formations.

Présentation de LISA (Angoulême) par François Serre

A LISA, il est possible de préparer le BTS adiovisuel avec 5 options au choix :

  • Métiers du son.
  • Montage et Postproduction.
  • Gestion de production.
  • Ingénierie et exploitation des équipements.

Il existe 13 BTS audiovisuel en France qui forment 100 étudiants par an pour le son.

A Angoulême, il y a tous les ans environ 800 dossiers pour 12 places.

Pour avoir les meilleures chances d’être retenuà ce BTS :

  • Posséder de préférence un bac scientifique ou un bac STI.
  • Avoir une ou plusieurs expériences dans le domaine (stages, renseignements sur les métiers, avoir fait preuve de motivations).
  • Culture musicale mais pas seulement, avoir surtout le sens du rythme et connaître les derniers évènements audiovisuels.
  • Tout cela exposé dans une lettre de motivation.
  • Chaque candidat est soumis à un audiogramme pour mesurer sa perte d’audition. A bannir donc, l’utilisation de walkman ou lecteur MP3 car ils provoquent une perte auditive très rapide. En plus la qualité du son MP3 est très mauvaise.

Il n’y a plus d’entretiens depuis 2000. Lors des journées portes ouvertes, les responsables de formation observent les personnes qui s’y déplacent.

Le BTS Métiers du son forme des techniciens du son et non des ingénieurs du son. Il n’existe pas vraiment de diplôme validant ce niveau mais plutôt le métier qui le fixe.

Le BTS, c’est deux années d’études avec deux mois de stage au moins.

Le BTS audiovisuel est très important dans le métier car c’est le seul reconnu par les conventions collectives, ce qui est très important entre autres pour les Validation des Acquis de l’Expérience.

Quant aux métiers du son, ils sont multiples et offrent une certaine perméabilité avec l’informatique.

Le métier de Mick Martin, régisseur son au Théâtre, scène nationale de Poitiers.

Son métier comprend trois aspects :

  • Un volet administratif
  • La gestion des plannings
  • La préparation du matériel, montage, accueil des artistes

Au Théâtre, il y a 12 techniciens permanents et 70 intermittents en plus dont 10 pour le son.

Posted by ptreguer

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