Numérique, sciences et images font bon ménage
L’École européenne de l’Image et l’Espace Mendès-France ont signé récemment une convention pour créer des passerelles et mutualiser le matériel.
Les deux structures travaillent ensemble déjà depuis une vingtaine d’années. Dernièrement, elles ont officialisé une union pour les trois années à venir après la signature d’une convention en bonne et due forme. L’espace Mendès-France (EMF) et l’École européenne supérieure de l’image (EESI) renforcent ainsi leur partenariat « sur des territoires et des problématiques communes » qui « explorent les pratiques en arts numériques ».
Travailler en réseau
De la bouche du directeur de l’EESI, Patric Clanet, il faut répondre à la question suivante : « Comment les supports ou les créations numériques transforment-elles les productions d’œuvres ? » Cette passerelle entre les deux structures peut permettre un travail de réflexion avec des « ingénieurs, informaticiens, bricoleurs » et les étudiants de l’EESI. « L’école d’art est aussi une fabrique. » Les échanges vont donc être multiples et de différentes formes. « C’est important de pouvoir s’appuyer sur un lieu public qui a accueilli 190.000 personnes depuis son ouverture, ne manquait pas de rappeler Didier Moreau, directeur de l’Espace Mendès-France. Poitiers dispose d’un potentiel avec l’antenne Canopée, EESI et l’EMF. Et Grand Poitiers et Nouvelle-Aquitaine pourront diffuser ce potentiel tout comme à l’international aussi. Cette convention ouvre des portes, permettra de réinventer les choses en permanence mais aussi de mutualiser les moyens, travailler en réseau ; incontournable quand on partage la même sensibilité. »
Les échanges entre les deux structures seront avant tout basés sur la participation à des workshop. « Ceci permettra de dire à nos étudiants en art qu’ils ne sont pas dans une bulle, soutient Hervé Jolly, enseignant en objets programmés visuels et sonores. Ils pourront ainsi rencontrer et travailler avec des publics différents ; les sortir de l’école. »
Pendant trois ans, il sera aussi proposé des résidences d’artistes dans les deux lieux – comme actuellement avec l’artiste Fabien Zocco – ; des rendez-vous ponctuels avec d’autres structures (à l’exemple de la Gamers Assembly) ; des conférences ; des rencontres avec des artistes, des professionnels, des collectifs ; des productions de spectacles, de vidéo, de DVD, d’installations…
Par ailleurs, le hacklab de l’EESI est ouvert sur le monde extérieur, de l’entreprise notamment. Y sont mis au point des objets de demain comme le casque à réalité virtuelle essayé, entre autres, par les 120 étudiants de l’EESI. Sensations uniques !
pdf de l’article:
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