21 avril 2008 19h00 | → | 26 avril 2008 23h00 |
En ces périodes de stress généralisé, redécouvrons un geste et un plaisir essentiel. Celui de la sieste… La sieste procure un moment d’évasion et de rêverie qui stimule l’imagination et la créativité. Certaines études récentes en soulignent les vertus thérapeutiques voire aussi ses impacts sur l’augmentation de la productivité au travail ou la diminution des accidents de la route. Conscientes des bienfaits de la sieste, certaines entreprises mettent en place une séance de sieste de 15 à 30 minutes.
Un repas performance, une conférence et des siestes sonores journalières proposés par Les contrebandiers du temps, ainsi qu’une formation Son proposée sur 4 semaines en partenariat avec le LISA (Lycée de l’ Image et du Son) d’Angoulême et le Greta de Charente.
L’Espace Mendès France aborde le sujet par trois initiatives originales :
Un repas performance artistique Nappening one – la sieste « décomplexée »
Le lundi 21 avril à 19h30
Un repas convivial avec la participation active de artistes de la compagnie Les contrebandiers du temps, Marie-Pierre Thomat et Arno Tartary, en partenariat avec le lycée de l’image et du son d’Angoulème et le GRETA de Charente. « Napenning » vient de la contraction de nap (sieste) en anglais et de happening. En effet, le sujet essentiel de ces travaux artistiques, plastiques et sonores, repose sur l’intérêt que nous portons à ce petit moment réparateur tout en symboles.
Diner en quatre temps
- Séquence 1 – « Le sas sensible » avec les Contrebandiers du Temps.
- Séquence 2 – Le repas ou les nourritures terrestres avec Thierry Paquot, auteur de l’Art de la Sieste, André Le Hir, comédien, et Eric Mullens, médecin, spécialiste du sommeil.
- Séquence 3 – La sieste ou l’écoute du temps biologique A la fin du repas, tout le monde va siester dans le planétarium. Écoute en multi-canal de l’île aux oiseaux.
- Séquence 4 – La renaissance au monde du temps productif Autour d’un café ou d’un thé, un débat informel sur nos quotidiens entre siesteurs, artistes et intervenants, animé par un chercheur du Centre d’étude sur l’actuel et le quotidien.
- Tarif : 20 € / Inscription nécessaire au 05 49 50 33 08
Napenning one est une performance non plus organisée autour d’écoutes par casques, mais diffusée en multi-canal sur les installations sonores du planétarium. En effet, si nous restons persuadés que la sieste relève de l’intimité, ce moment privilégié peut néanmoins se révéler festif et être partagé par le plus grand nombre, toujours de façon à nourrir le débat sur le découpage du temps quotidien.L’idée est d’amener les gens, à travers un parcours, un cheminement en quatre séquences créé dans l’enceinte du planétarium, vers une réflexion sur leur propre rythme biologique. Il s’agit de leur permettre d’évoluer individuellement, de façon singulière et autonome dans le domaine de la sieste revendicatrice, la sieste décomplexée…Quelques créations-lumières en forme d’ébauches lumineuses viennent éclairer les quatre séquences du parcours proposé par la performance.
Une conférence La sieste : un vrai médicament
mardi 22 avril à 20h30 à l’Espace Mendès France
Conférence de Eric Mullens, médecin somnologue dans le Tarn, et Francine Harmandon, médecin du travail à Toulouse.
http://eric.mullens.free.fr/sieste/sieste1.htm
Siestes sonores L’île aux oiseaux
Diffusion en multi-canal au Planétarium tous les jours du 22 au 26 avril à 13h30 et à 15h
Pour la première fois, nous proposons cette performance en multi-canal. La mise en muti-canal sera réalisée sous la direction technique de François Serre, chargé d’enseignement dans les formations professionalisantes (BTS) du Lycée de l’Image et du Son d’Angoulême.Georges Beaux, compositeur et directeur artistique reconnu, supervisera ce travail.
Nous utilisons le son comme un vecteur de réflexion et construisons notre oeuvre autour de la métaphore, champ des possibles du réel, de la réalité perçue. Nous fabriquons des films de vingt minutes tout en sons. Le parallèle avec un film-cinéma réside dans l’imaginaire de la fiction.
Scénographie et dramaturgie existent avec des scènes enregistrées par une gamme de microphones créée pour l’occasion, comme un chef-opérateur de cinéma choisirait ses objectifs en fonction du scénario à filmer. Ainsi va ce récit : sans caméra, dans la nature et en intérieur. Différentes valeurs de plans sonores (plans larges, plans moyens, gros plans), s’appuient sur la musicalité des sons choisis pour provoquer un état de rêverie convoquant la sieste.
L’audio-spectateur est invité à s’immerger dans cette histoire sonore spatialisée et a constituer, via son imaginaire, ses propres images.
Informations pratiques
- contact : Patrick Treguer
- Dossier de Presse
- Informations complémentaires
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