| 5 décembre 2010 | ||
| 18h30 | à | 20h30 |
Dim 5 déc à 18h30
Solo Bérangère Maximin (électronique, voix) featuring Rhys Chatham (trompette, guitare électrique)
Performance musicale
Plein tarif : 6 €, tarif réduit : 3,50 €
Depuis ces dernières années, Bérangère Maximin multiplie les installations sonores et les concerts en France et à l’étranger, ou vient se frotter aux mondes de la danse et des arts visuels. Son premier album « Tant Que Les Heures Passent » est paru sur le prestigieux label new-yorkais de John Zorn, Tzadik.
Avec un goût de la trituration rythmique qui renvoie autant à des abstractions ethniques, aux musiques improvisées qu’à un sens de la composition électronique, Bérangère Maximin mêle des bruits concrets avec une sensibilité particulière, sait amalgamer des sons épars pour en faire une sorte de dentelle sonore. On est ici proche de la musique concrète, un savant mélange entre les traditions, une forme de poésie sonore qui flotte et rêvasse, agresse parfois, détourne le regard, s’évade et, partant, glisse à l’oreille d’étranges mélopées abstraites.
Bérangère Maximin a reçu la mention d’honneur de la Fondation Russolo-Pratella de Varèse [Italie] en 1998 et au concours hongrois EAR en 2003.
A l’occasion de ce passage au planétarium de Poitiers, elle aura pour invité Rhys Chatham.
Rhys est une personnalité marquante de la musique post-moderne de New-York. Il a étudié la composition avec Morton Subotnik et La Monte Young à la fin des années soixante, et fondé le programme musical de la Kitchen en 1971. Il est le premier compositeur dès 1977, à utiliser des guitares électriques multiples pour marier l’école minimaliste de New-York des années soixante et soixante-dix au hard-rock.
Le projet le plus récent de Rhys Chatham a consisté à rapprocher une idée originale européenne, l’orchestre symphonique, et un instrument au son unique né aux Etats-Unis, la guitare électrique. Son oeuvre, An Angel Moves too Fast to See, est la première composition de la durée d’une soirée spécialement conçue pour une instrumentation de 100 guitares électriques, guitare électrique basse et percussions. Elle marie l’instrumentation, le son et l’orientation rythmique du rock à une structure formelle issue de la tradition musicale classique occidentale.
Petite bio de Bérangère Maximin :
Dans son Home Sweet Home Studio à Paris, Bérangère Maximin fabrique des pièces sonores de divers genres, pièces électroacoustiques de concert, lives électroniques, émissions radio sur les musiques transversales, esquisses sonores pour la scène. Elle intègre ainsi des line-ups très diverses de festivals en plein air, cycles de musique contemporaine, veillées lounge électroniques et événementiels musicaux et radio.
A la sortie de son premier album « Tant Que Les Heures Passent » sur le label de John Zorn, Tzadik Records (USA), en septembre 2008, Bérangère joue en concert solo au Stone (NYC) puis à Mains d’Oeuvres (France). Cette série de morceaux pour électronique et voix nommée Stuck In a Nasty Little Film continue de se développer sur la route. Lors d’une tournée d’une trentaine de concerts à New York, en France et en Italie, elle a ouvert pour des personnalités fortes telles que Christian Fennesz (Florence, Paris), James Blackshaw (St-Ouen), Zu (Nancy) ou Fred Frith (Brest).
L’été dernier, elle a été en résidence, dans les studios du Grim-Montévidéo de Marseille (juillet 2009) et de l’IMEB à Bourges avant sa cessation d’activité (sept. 2009). Cet hiver, elle a composé une nouvelle pièce pour voix et électronique, Décanta(c)tion, création pour le festival de Radio-France/Ina-GRM ‘Présences électronique’ au 104 (Paris, mars 2010).
Elle compose actuellement son second album dont la sortie est prévue dans les prochains mois sur le même label. Et, elle poursuit la collaboration entamée avec le Gunkanjima Sextet (Rhône-Alpes), et les compagnies théâtrales Escabelle (Lorraine) et La Controverse (Paris).
Bérangère Maximin est lauréate de la bourse Culturesfrance Hors les murs et effectuera un séjour de deux mois à New York en 2011 pour la préparation d’un mini-opéra : Pandora Hits NY.
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