Bruisme #4, cinquième édition.

Et comme tous les ans, devoir répondre aux mêmes questions… « C’est quoi comme festival ? » On l’a dit l’an passé, on avait enfin trouvé, c’est un festival de musique. Toutes les musiques.

« Mais alors, y aura quoi à Bruisme ? ». Mais de la musique bon sang ! Soit simplement un truc qui rentre dans le corps et qui fait du bien. Ou qui, du moins, fait réagir. Parce que comme disait ce bon Cioran, « ce qui n’est pas déchirant est superflu, en musique tout au moins ». Le festival de toutes les musiques, mais qui déchirent…

Donc y aura des artistes, qui ont des choses à dire. Ce qui n’est pas toujours si courant.

Mais sans être forcément révolutionnaires. Parfois même ils ressassent certaines idées depuis des lustres ; mais toujours avec des mots nouveaux. Qu’ils viennent d’apprendre, qu’ils ont piqué à gauche ou à droite, ou simplement des néologismes sortis de leurs cervelles en ébullition. Des langages qui prennent tous les accents, ceux du jazz, de l’electro, du rock, les élucubrations cérébrales du contemporain comme les cris primaux de la noise. Ou des dialectes de contrées encore inconnues. Des mots hurlés au micro ou susurrés à l’oreille. À l’aide d’instrument archaïques ou du tout dernier logiciel open-machin.

Musiques donc, mais bien d’autres choses encore aussi. Parce que la musique, quand même, ça fait pas tout.

Un festival imaginé comme un moment de vie. Un temps de rencontres et d‘échanges, où l’on croise certes des sons, mais aussi un verre de breuvage nature, une tartine gourmande, des stands de disques où on connaît pas la moitié des références, des allumés du fanzine, une expo surréaliste qui fait pas dans le surréaliste… Et tout ça dans un lieu, des lieux, imaginés comme autant d’espaces d’évasion, le temps d’un week-end qu’on souhaite dépaysant. Une alternative aux temples de la consommation, au spectacle plus ou moins enthousiasmant des stars du système qui rejouent à l’envi les mêmes rengaines poussiéreuses.
Soit simplement une autre manière de vivre dans l’instant, une forme d’alternative. Avec de la musique autour, quand même…

Organisé par Jazz à Poitiers et en partenariat avec Le Confort Moderne, Lieu Multiple/EMF – Poitiers, Le Dietrich Poitiers (86)

Informations, tarifs, programme sur : http://festival-bruisme.blogspot.fr/

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